Le phare
Auteur : Gérard Salert
Compositeur et mixage : Patrice Pertuit
Chant et clip : Patricia D
Battu par les flots, tailladé en lambeaux
Usé par les eaux comme par les rouleaux
Trônant sur l’écueil où les courants se brisent
C’est un vrai titan qui combat leur emprise.
En pleine mer mais les pieds en terre,
Il a des valeurs bien élémentaires :
Miné, fouetté par l'onde et le vent
Son corps de granit brave tous les temps
Les pieds bien ancrés contre toute dérive
Bien seul il s'élève au milieu des eaux vives
Rêveur, Il observe et songe austèrement
Que ces mouvements ne sont rien que du vent
Pour garder son essence,
Il ne faut pas oublier ses origines
Et s’accorder aux tons
de chaque heure des jours de nos quatre saisons.
Quand chaque marée l’assaille de ses vagues
Qui sur lui déferlent, l'imprègnent et puis cascadent
Robuste, Il résiste à ces entrainements
Gardant sa prestance malgré les éléments.
Sous la cuirasse de cette carapace
Sa voix rocailleuse est un glas qui glace
Et pourtant sous ces graves atours
On flaire, on pressent la tendresse, l'amour :
Trônant sur l’écueil où les courants se brisent
C’est un vrai titan que rien ne tyrannise
Il est ce grand phare aiguillant les marins
Qui se sont perdus au chant des lamantins
Pour garder son essence,
Il ne faut pas oublier ses origines
Et s’accorder aux tons
de chaque heure des jours de nos quatre saisons.
C’est un vrai titan que rien ne tyrannise
Trônant sur l'écueil où les courants se brisent
Il est ce grand phare aiguillant les marins
Qui se sont perdus au chant des lamantins
Il est ce grand phare imposant, lumineux :
Le tremplin, la pause où l'albatros se pose
Pour hisser bien haut nos rêves dans ses cieux
Et qu'à leur zénith, sonnent l'apothéose
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