Les textes de Béatrice Montagnac
Arbre de vie en danger
Sur le corps de mon arbre, oui ! j’écris la tristesse
Des maux de la planète aux grains d’un tourbillon
Son pied est recouvert de larmes vermillon
Celle de mon fusain au cœur de ma détresse.
Alors que vous gravez vos amours désinvoltes
Sur mon chêne en danger au feu de vos méfaits
Vous refusez de voir le mal et ses effets
Sur la forêt mourante instaurant mes révoltes.
Votre obstination à vivre sans remords
Faisant souffrir la terre à l’avenir poubelle,
Vous polluez aussi ! la mer qui se rebelle.
Ma complainte est donc veine à vos yeux demi morts
Face à l’écorce en pleurs portant là ma sentence
Pour la flore et la faune en perte de substance.
La forêt ce monde vivant
Auteure : Béatrice Montagnac
(Sonnet espagnol à ritournelles)
Musique : SUNO AI
Création du clip, mixage et chant : Patricia D
Dans la grande forêt, s’anime un régiment,
Ce beau saule pleureur éponge sa tristesse,
Quand le charme-houblon lui fait un compliment
Qu’une larme s’envole avec délicatesse.
Un cerf majestueux porte un lourd châtiment,
Celui-ci, par malheur a perdu son Altesse,
Qu’un chêne ému le prend près de lui gentiment,
L’animal est touché, par cette politesse.
Un noisetier reçoit deux ravissants jacquets,
Il leur offre le pain, ses goûteuses noisettes,
Qu’ils mangent aisément, puis ferons des paquets,
Pour la prochaine saison sous cet arbre.
Un châtaignier attend l’automne et ses acquêts
Qui seront récoltés, donc, il fait des causettes
Aux pins durent l’été, bluffés des perroquets
Ne seraient, absolument pas de marbre.
L’oiseau bleu (la grande chanson balladée)
Auteure : Béatrice Montagnac
Compositeur et mixage : Patrice Pertuit
Chant et clip : Patricia D
Je remercie Béatrice d'avoir accepté
que je chante sur son texte
Un oiseau bleu paraît dans le ciel,
C’est alors que je vois une flamme
La douleur du passé dans mon âme
D’un chagrin des plus sensoriels,
Qu’il réveille’en ce jour d’une lame
Le souvenir, d’un déchirant drame
Que mon cœur soupira, torrentiel.
Elle est de retour, majestueuse,
Telle une ombre venant du passé
En fantôme longtemps oublié
Dans cette lumière impétueuse.
Ranimant le mal d’une blessure
Du profond de mon corps tout froissé
Et mes larmes coulent dans sa fissure.
Sur sa tête une pierre arc-en-ciel
L’oiselle couronnée alors clame
Son regret d’avoir caché l’infâme,
Et très long silence célestiel
Aux moments tourmentés d’une femme
Dans l’obscurité d’une oriflamme
Étouffant ainsi l’essentiel.
Un oiseau bleu paraît dans le ciel,
C’est alors que je vois une flamme
La douleur du passé dans mon âme
D’un chagrin des plus sensoriels,
Qu’il réveille en ce jour d’une lame
Le souvenir, d’un déchirant drame
Que mon cœur soupira, torrentiel.
Elle est de retour, majestueuse,
Telle une ombre venant du passé
En fantôme longtemps oublié
Dans cette lumière impétueuse.
Ranimant le mal d’une blessure
Du profond de mon corps tout froissé
Et mes larmes coulent dans sa fissure.