Les textes de Henri Franceschi
L'espoir
Auteur compositeur : Henri Franceschi
Duo : Patricia & Bernard
Clip : Patricia D
Mixage : Bernard Palais
Je me suis arrêté une paire de secondes
Devant cette attente d'un brin de rêverie,
Il est là, d'une âme bien vagabonde
A nourrir les feuilles de tout mon esprit.
L'espoir, celui que souvent je caresse,
Pour moi le drôle d'athée en délicatesse,
Donne-t-il de ses fruits à mon espérance
Si verte que celle-ci frôlerait une croyance.
L'espoir comme ce parfum qui ne reste
Pas bien longtemps, je me questionne,
Mais surtout que celui-ci déteste
Ce baume de chagrin que peu affectionne.
Quand celui-ci fait un bout de votre route,
Il reste comme un ami dans votre chemin,
Il est un phare dans l'Océan du doute,
Universel au bas de votre parchemin.
Il soigne les frayeurs de vos attentes
Et vous donne un sourire, un cœur,
Comme une déesse si combattante
Arborant la vie comme un vainqueur.
L'espoir comme ce parfum qui ne reste
Pas bien longtemps, je me questionne,
Mais surtout que celui-ci déteste
Ce baume de chagrin que peu affectionne.
Il vous laisse alors dans vos voyages,
Emportant en vous ces souvenirs,
En vous confortant de ses témoignages
De ceux qui ne font pas souffrir.
Le souffle de tous ces poètes
Érudits à jamais de l'espoir
Cajole comme cette comète
La vie dans une trajectoire.
L'espoir comme ce parfum qui ne reste
Pas bien longtemps, je me questionne,
Mais surtout que celui-ci déteste
Ce baume de chagrin que peu affectionne.
Un vieux , une vieille
Chant et clip : Patricia D
Mixage : Bernard Palais
Marchant doucement vers un lendemain.
Sourire du cœur et larmes de bonheur
Savoir être vieux sera leur honneur.
Tellement vécue de p'tites et grandes guerres,
Que maintenant comme une victoire
Ne craignent plus bien des guéguerres.
De ce petit rien qui leur loue la jeunesse,
Quand il le trouve une satanée pêche,
Qui fait d'eux qu'ils renaissent.
De leur printemps à aujourd'hui,
Pourrait rester bien destructif,
Il en est rien pour leur esprit.
Car si celle-ci attend leur désespoir,
Pour une fois sera-t-elle une braillarde
De les sentir aimés par tant d'espoir.
Se souviennent bien de l'adolescence,
De cette vive flamme et singulière,
Leur procurant une vraie quintessence.(esprit)
Qui se couchait depuis des lunes,
Qui les regardait dans leur sommeil
De l'éternité sans aucune rancune.
Marchant doucement vers un lendemain.
Sourire du cœur et larmes de bonheur
Savoir être vieux sera leur honneur.