Musicalement Votre

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Les textes de Gérard Salert

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Le phare

Auteur : Gérard Salert
Compositeur et mixage : Patrice Pertuit
Chant et clip : Patricia D

Battu par les flots, tailladé en lambeaux
Usé par les eaux comme par les rouleaux
Trônant sur l’écueil où les courants se brisent
C’est un vrai titan qui combat leur emprise.
En pleine mer mais les pieds en terre,
Il a des valeurs bien élémentaires :

 

Miné, fouetté par l'onde et le vent
Son corps de granit brave tous les temps
Les pieds bien ancrés contre toute dérive
Bien seul il s'élève au milieu des eaux vives
Rêveur, Il observe et songe austèrement
Que ces mouvements ne sont rien que du vent

Pour garder son essence,
Il ne  faut pas oublier ses origines
Et s’accorder aux tons
de chaque heure des jours de nos quatre saisons.

Quand chaque marée l’assaille de ses vagues
Qui sur lui déferlent, l'imprègnent et puis cascadent
Robuste, Il résiste à ces entrainements
Gardant sa prestance malgré les éléments.
Sous la cuirasse de cette carapace
Sa voix rocailleuse est un glas qui glace

 

Et pourtant sous ces graves atours
On flaire, on pressent la tendresse, l'amour :
Trônant sur l’écueil où les courants se brisent
C’est un vrai titan que rien ne tyrannise
Il est ce grand phare aiguillant les marins
Qui se sont perdus au chant des lamantins

Pour garder son essence,
Il ne  faut pas oublier ses origines
Et s’accorder aux tons
de chaque heure des jours de nos quatre saisons.

C’est un vrai titan que rien ne tyrannise
Trônant sur l'écueil où les courants se brisent
Il est ce grand phare aiguillant les marins
Qui se sont perdus au chant des lamantins
 
Il est ce grand phare  imposant, lumineux :
Le tremplin, la pause où l'albatros se pose
Pour hisser bien haut nos rêves dans ses cieux
Et qu'à leur zénith, sonnent l'apothéose



16/06/2025
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Tango

Auteur: Gérard Salert

Compositeur : Patrice Pertuit

Chant, clip et mixage : Patricia D

 

L'un à l'autre collés
Dans nos bras enlacés
Nous suivons le tempo
D'un langoureux tango.
Dès les premières notes
On est bien dans le ton
Pour que nos pas tricotent
Ensemble à l'unisson.
 

C'est un jeu de l'amour
Qui nous rend langoureux
Et laisse libre cours
Aux penchants amoureux.
Une main dans ta main
Et l'autre à ton épaule
Tu me mène et me tiens
Dans ces pas qui enjôlent.

C'est sur la piste
Au son du bandonéon
Que l'on existe
Frémissants de communion.
Tango, tango,
On t'a jusque dans la peau
Tango, tango,
Pour être aficionado.

Nous allons bien au pas
De la cumparsita :
Cambrée là devant toi,
Tu es penché sur moi.
Un deux pas en avant
Puis un sur le côté
Pour vibrer juste un temps
Avant de reculer.

 

En bon danseur qui soit
Tu sais faire la roue
Et tourne autour de moi
Dans un giro bien fou
Et moi milonguera
Prends mon pied avec grâce
Lorsqu'une bandera
Dans l'espace, je trace.

C'est sur la piste
Au son du bandonéon
Que l'on existe
Frémissants de communion.
Tango, tango,
On t'a jusque dans la peau
Tango, tango,
Pour être aficionado.

Le tango argentin

C'est un beau corps à corps :
On s'accorde comme un
Pour faire ensemble corps.
On avance et recule
Pour mieux exacerber
Ce désir qu'on jugule
Dans tous ces renversés.

 

Il est jusqu'à nos pas
Que l'on prend notre pied
Et dans les milongas
On nous voit transportés.
Tango, tango, tango
On t'a bien dans la peau
Et quelle félicité
Que celle de te danser.

 

©2024 Gérard SALERT
* Milonguera : (esclave de la musique)







08/11/2024
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Viens donc me chercher

Auteur : Gérard Salert.
Compositeur : Patrick Moltaldo
Chant : Patricia D

Ne reste pas là, bafouillant des mots
Qui n'ont pas de suite et mal à propos,
Même si j'aime parfois à le croire
En exigeant de vous quelques égards,

 

Je ne suis pas reine, encor' moins princesse
Pour n'avoir jamais aucune faiblesse.
Si tu veux me prendre
Viens donc me chercher,
J'ai le verbe tendre
A qui sait gagner!

Ne reste pas là , les deux bras ballants
Et les yeux rêveurs en me regardant.
Je suis bien réelle et même de chair;
Crois-en Saint-Thomas, ce trés bon expert

 

Il touchait du doigt afin de mieux croire
La beauté que ses yeux lui faisaient voir.
Si tu veux me prendre
Viens donc me chercher,
J'ai le verbe tendre
A qui sait gagner!

Ne reste pas là, le sourire vague,
Ne sachant que dire, pas même une blague;
J'aime vivre, rire, chanter et danser,
Il me faut un bras pour m'accompagner,

 

Il me faut un corps pour me protéger,
Il me faut un coeur pour pouvoir aimer !
Si tu veux me prendre
Viens donc me chercher,
J'ai le verbe tendre
A qui sait gagner!

On sourit, m'invite, on dîne et l'on danse,
Quel est celui qui feint le moins l'assurance?
Fou, drôle ou sérieux mais bien authentique,
C'est l'image même de mon esthétique,

 

Et j'en perds la tête et puis l'équilibre
A le savoir mien, à le savoir libre.
Si tu veux me prendre
Viens donc me chercher,
J'ai le verbe tendre
A qui sait gagner!

Si tu veux me prendre viens donc me chercher,
Si tu veux me prendre viens donc me chercher
Si tu veux me prendre viens donc me chercher,

j’ai le verbe tendre à qui sait gagner



22/09/2024
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Le cirque et sa parade

Auteur : Gérard Salert
Compositrice : Cosette Federighi
Arrangement : Patrice Pertuit
Chant, clip et mixage : Patricia D

Tout était tranquille dans notre petite ville
Quand soudainement un bourdonnement

S'approcha sonore de plus en plus fort
Et ce tintamarre
Etait issu d'un cirque et de sa fanfare.

A la tête du cortège, il y’avait
Le bateleur lançant son brigadier  
Haut dans le ciel  pour bien le rattraper.
Les tambours, les trompettes l'accompagnaient,

 

La troupe entière derrière le suivait.
Tout ce tumulte ameuta les badauds
Pour qu'la parade  devant une' foule bientôt
Déroule avec joie son long flot

Dans leurs beaux costumes brillants de paillettes
Chaque artiste assume son rang dans la fête.
Dans ce défilé chacun d'eux présente
Un petit extrait
Du numéro qu'il nous fera sous la tente.

 

Y’avait ainsi les clowns qui s'houspillaient
Et les jongleurs luttant d'habileté ;
Sur leurs échasses, y’avait les trapézistes
Qui se perchaient comme' les fildeféristes ;

 

Les magiciens tiraient haut leur chapeau.
Et la parade  soulevait les bravos.
Rien de meilleur pour la publicité
Que d'perpétuer ce défilé.

Chapiteau dressé tout le cirque est prêt
Et tous les billets se sont arrachés.
Devant l’affluence, une autre séance
Déjà se prépare
Pour tous les gens qui sont arrivés trop tard.

Pantalon blanc, veste à queue d' pie ponceau
Monsieur Loyal présente chaque' numéro
Les dompteurs dont les fauves donnent le frisson
Puis les clowns qui décrispent la tension  

 

Il y’a aussi la grâce de l'écuyère
Et la surprise que l’magicien génère
Devant tant de prouesses, de beauté
Les spectateurs sont envoutés.  


       


14/04/2024
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Les communautés d'Emmaüs

Auteur : Gérard Salert
Compositeur : Patrick Moltaldo
Chant et mixage : Patricia D

Fils de bourgeois bien établis
Henry pouvait être un nanti
Pour mener une vie facile
Sans surprise et surtout futile
Mais à l'image de son père
Catholique; fervent, patenté
Il a les souhaits moins terre à terre
De l'ordre des Hospitaliers.
Dès lors il choisit le destin
D'venir en aide à son prochain
Et de dédier sa vie entière
A cette cause noble et chère.

Pendant ce temps d'entre deux guerres
Où tout partout est à refaire
Bien nombreux sont les ouvriers
Qui se trouvent en précarité,
Henry fit voeu de pauvreté
Et le voici prêtre aumônier
Quand haineux, cruels, les nazis
Envahissent notre pays.
Dès lors il faut sauver la vie
Des enfants juifs poursuivis
Dès lors sous le nom d'abbé Pierre
Il organise des filières.

La guerre a fait bien des dégâts
Pour que des villes soient dévastées
Et laisser alors dans le froid,
Bien des familles d'ouvriers.
Pour reloger les miséreux
Charismatique, généreux
Il ameute les bonnes consciences
Et s'élèvent des cités d'urgence.
Comme si ce n'était pas assez
Et pour faire encore, toujours plus
Il fonde avec les chiffonniers
Les communautés d'Emmaüs.



15/01/2024
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