Les textes de Gérard Salert
Tango
Auteur: Gérard Salert
Compositeur : Patrice Pertuit
Chant, clip et mixage : Patricia D
L'un à l'autre collés
Dans nos bras enlacés
Nous suivons le tempo
D'un langoureux tango.
Dès les premières notes
On est bien dans le ton
Pour que nos pas tricotent
Ensemble à l'unisson.
C'est un jeu de l'amour
Qui nous rend langoureux
Et laisse libre cours
Aux penchants amoureux.
Une main dans ta main
Et l'autre à ton épaule
Tu me mène et me tiens
Dans ces pas qui enjôlent.
C'est sur la piste
Au son du bandonéon
Que l'on existe
Frémissants de communion.
Tango, tango,
On t'a jusque dans la peau
Tango, tango,
Pour être aficionado.
Nous allons bien au pas
De la cumparsita :
Cambrée là devant toi,
Tu es penché sur moi.
Un deux pas en avant
Puis un sur le côté
Pour vibrer juste un temps
Avant de reculer.
En bon danseur qui soit
Tu sais faire la roue
Et tourne autour de moi
Dans un giro bien fou
Et moi milonguera
Prends mon pied avec grâce
Lorsqu'une bandera
Dans l'espace, je trace.
C'est sur la piste
Au son du bandonéon
Que l'on existe
Frémissants de communion.
Tango, tango,
On t'a jusque dans la peau
Tango, tango,
Pour être aficionado.
Le tango argentin
C'est un beau corps à corps :
On s'accorde comme un
Pour faire ensemble corps.
On avance et recule
Pour mieux exacerber
Ce désir qu'on jugule
Dans tous ces renversés.
Il est jusqu'à nos pas
Que l'on prend notre pied
Et dans les milongas
On nous voit transportés.
Tango, tango, tango
On t'a bien dans la peau
Et quelle félicité
Que celle de te danser.
©2024 Gérard SALERT
* Milonguera : (esclave de la musique)
Viens donc me chercher
Auteur : Gérard Salert.
Compositeur : Patrick Moltaldo
Chant : Patricia D
Ne reste pas là, bafouillant des mots
Qui n'ont pas de suite et mal à propos,
Même si j'aime parfois à le croire
En exigeant de vous quelques égards,
Je ne suis pas reine, encor' moins princesse
Pour n'avoir jamais aucune faiblesse.
Si tu veux me prendre
Viens donc me chercher,
J'ai le verbe tendre
A qui sait gagner!
Ne reste pas là , les deux bras ballants
Et les yeux rêveurs en me regardant.
Je suis bien réelle et même de chair;
Crois-en Saint-Thomas, ce trés bon expert
Il touchait du doigt afin de mieux croire
La beauté que ses yeux lui faisaient voir.
Si tu veux me prendre
Viens donc me chercher,
J'ai le verbe tendre
A qui sait gagner!
Ne reste pas là, le sourire vague,
Ne sachant que dire, pas même une blague;
J'aime vivre, rire, chanter et danser,
Il me faut un bras pour m'accompagner,
Il me faut un corps pour me protéger,
Il me faut un coeur pour pouvoir aimer !
Si tu veux me prendre
Viens donc me chercher,
J'ai le verbe tendre
A qui sait gagner!
On sourit, m'invite, on dîne et l'on danse,
Quel est celui qui feint le moins l'assurance?
Fou, drôle ou sérieux mais bien authentique,
C'est l'image même de mon esthétique,
Et j'en perds la tête et puis l'équilibre
A le savoir mien, à le savoir libre.
Si tu veux me prendre
Viens donc me chercher,
J'ai le verbe tendre
A qui sait gagner!
Si tu veux me prendre viens donc me chercher,
Si tu veux me prendre viens donc me chercher
Si tu veux me prendre viens donc me chercher,
j’ai le verbe tendre à qui sait gagner
Le cirque et sa parade
Auteur : Gérard Salert
Compositrice : Cosette Federighi
Arrangement : Patrice Pertuit
Chant, clip et mixage : Patricia D
Tout était tranquille dans notre petite ville
Quand soudainement un bourdonnement
S'approcha sonore de plus en plus fort
Et ce tintamarre
Etait issu d'un cirque et de sa fanfare.
A la tête du cortège, il y’avait
Le bateleur lançant son brigadier
Haut dans le ciel pour bien le rattraper.
Les tambours, les trompettes l'accompagnaient,
La troupe entière derrière le suivait.
Tout ce tumulte ameuta les badauds
Pour qu'la parade devant une' foule bientôt
Déroule avec joie son long flot
Dans leurs beaux costumes brillants de paillettes
Chaque artiste assume son rang dans la fête.
Dans ce défilé chacun d'eux présente
Un petit extrait
Du numéro qu'il nous fera sous la tente.
Y’avait ainsi les clowns qui s'houspillaient
Et les jongleurs luttant d'habileté ;
Sur leurs échasses, y’avait les trapézistes
Qui se perchaient comme' les fildeféristes ;
Les magiciens tiraient haut leur chapeau.
Et la parade soulevait les bravos.
Rien de meilleur pour la publicité
Que d'perpétuer ce défilé.
Chapiteau dressé tout le cirque est prêt
Et tous les billets se sont arrachés.
Devant l’affluence, une autre séance
Déjà se prépare
Pour tous les gens qui sont arrivés trop tard.
Pantalon blanc, veste à queue d' pie ponceau
Monsieur Loyal présente chaque' numéro
Les dompteurs dont les fauves donnent le frisson
Puis les clowns qui décrispent la tension
Il y’a aussi la grâce de l'écuyère
Et la surprise que l’magicien génère
Devant tant de prouesses, de beauté
Les spectateurs sont envoutés.
Les communautés d'Emmaüs
Auteur : Gérard Salert
Compositeur : Patrick Moltaldo
Chant et mixage : Patricia D
Fils de bourgeois bien établis
Henry pouvait être un nanti
Pour mener une vie facile
Sans surprise et surtout futile
Mais à l'image de son père
Catholique; fervent, patenté
Il a les souhaits moins terre à terre
De l'ordre des Hospitaliers.
Dès lors il choisit le destin
D'venir en aide à son prochain
Et de dédier sa vie entière
A cette cause noble et chère.
Pendant ce temps d'entre deux guerres
Où tout partout est à refaire
Bien nombreux sont les ouvriers
Qui se trouvent en précarité,
Henry fit voeu de pauvreté
Et le voici prêtre aumônier
Quand haineux, cruels, les nazis
Envahissent notre pays.
Dès lors il faut sauver la vie
Des enfants juifs poursuivis
Dès lors sous le nom d'abbé Pierre
Il organise des filières.
La guerre a fait bien des dégâts
Pour que des villes soient dévastées
Et laisser alors dans le froid,
Bien des familles d'ouvriers.
Pour reloger les miséreux
Charismatique, généreux
Il ameute les bonnes consciences
Et s'élèvent des cités d'urgence.
Comme si ce n'était pas assez
Et pour faire encore, toujours plus
Il fonde avec les chiffonniers
Les communautés d'Emmaüs.
Les amoureux
Auteur : ©2023 SALERT Gérard
Compositeur : Patrice Pertuit
Chant, clip et mixage : Patricia D
Par la main se tenant, ils vont
Au gré de leur ambulation
Dévoilant leur idylle même
Qu'ils parfument de doux '’Je t'aime’';
Tandis que leurs doigts s'entrelacent.
Ils ne prennent que peu de place
Quand l'un contre l'autre serrés
Ils s'étreignent sans se cacher
A la vue de ces amoureux
Se ranime le cœur des vieux,
L'enfant se veut vite grandir
Et le rêve en nous vient fleurir
L'amour est lors à son zénith
Pour qu’à son soleil on gravite
Et que les cœurs et que les âmes
Brillent à faire' pâlir les étoiles.
Ce sont eux les plus silencieux
Leurs mots sont dits avec les yeux
Et leurs paroles bues savamment
Se noient encore bien tendrement.
Ils couvent tous les feux des cieux
Pour qu'au croisement de leurs yeux
Le tonnerre éclate en leur cœur
Et leur apporte ses chaleurs
A la vue de ces amoureux
Se ranime le cœur des vieux,
L'enfant se veut vite grandir
Et le rêve en nous vient fleurir
L'amour est lors à son zénith
Pour qu’à son soleil on gravite
Et que les cœurs et que les âmes
Brillent à faire pâlir les étoiles.
Au milieu de tous les passants
Ils sont seuls ignorant les gens:
Le monde et tout leur alentour
N'est irradié que par l'Amour.
Ils ne connaissent plus personne
Et que les cœurs et que les âmes
Et que l'un, l'autre s'abandonnent
Dans des rêves et désirs communs
A la vue de ces amoureux
Se ranime le cœur des vieux,
Le rêve en nous s'en vient fleurir
Et ses bouquets de souvenirs
L'amour est lors à son zénith
Pour qu’à son soleil on gravite
Et que les cœurs et que les âmes
Brillent à faire' pâlir les étoiles