Musicalement Votre

Auteur : Alphonse Allais (1854 - 1905)
Compositeur : Patrice Pertuit
Chant et clip : Patricia D

Oui, dès l'instant que je vous vis,
Beauté féroce, vous me plûtes ;
De l'amour qu'en vos yeux je pris,
Sur-le-champ vous vous aperçûtes ;
Mais de quel air froid vous reçûtes
Tous les soins que pour vous je pris !
Combien de soupirs je rendis !
De quelle cruauté vous fûtes !
De quelle cruauté vous fûtes !
De quelle cruauté vous fûtes !

Et quel profond dédain vous eûtes
Pour les vœux que je vous offris !
En vain je priai, je gémis :
Dans votre dureté vous sûtes
Mépriser tout ce que je fis.
Même un jour je vous écrivis
Un billet tendre que vous lûtes,
Et je ne sais comment vous pûtes
Et je ne sais comment vous pûtes
Et je ne sais comment vous pûtes

De sang-froid voir ce que j'y mis.
Ah! fallait-il que je vous visse,
Fallait-il que vous me plussiez,
Qu'ingénument je vous le disse,
Qu'avec orgueil vous vous tussiez !
Fallait-il que je vous aimasse,
Que vous me désespérassiez,
Et qu'en vain je m'opiniâtrasse,
Et que je vous idolâtrasse
Pour que vous m'assassinassiez !
Pour que vous m'assassinassiez !

Auteur : Gérard Salert
Compositeur : Patrice Pertuit
Chant clip et mixage : Patricia D

L'avenir parait bien vide sans toi
Pour ne plus savoir suivre d'autres voies;
Tu ressens aussi cette peine
Quand loin de moi tu te traînes

Je suis le lit sur qui tu prends appui;
Tu peuples mes fonds de fleurs, d'embellies;
Nous sommes comme au paradis,
Un Eden, une oasis.

Toi et moi sommes tels le sable avec l'eau
Pour faire ce ciment scellant les duos ;
Nous sommes, tous deux, bien plus qu'un complément
Je suis le rivage et toi l'océan;

J'allume des feux sans mouiller mes doigts,
L'incendie grandit, je ravis sa flamme;
Bien vite, voilà qu'il me gagne
M'embrasant d'un bel émoi

J'allume des feux où je me consume;
Et les masques fondent : j'y laisse des plumes,
Je cède à l'Amour qui m'étreint
Et m'en remets à ses soins.

Dites-moi, mon Dieu, qu'il est beau le monde,
Quand on s'aime et que les cœurs se répondent,
Nous avons tous les deux le même besoin
D'être ensemble à nous câliner sans fin.

Je nous vois tous deux fonder une famille
Près d'un âtre où le feu de bois pétille.
Dites-moi, mon Dieu, qu'il est beau le monde,
Et que notre amour survive et triomphe !

Folklore du Périgord collecté
et harmonisé par Patrice Pertuit
Chant, clip et mixage : Patricia D
 
Faut admirer avec leurs belles coiffes
Nos jolies filles et leurs beaux p’tits gars
Rien d’aussi charmant que leurs vieilles danses
Leurs rires joyeux et les robes au vent
 
C’est merveilleux, en ce joli dimanche
C’est la fête où les filles et les gars
Comme les oiseaux qui gazouillent sur les branches
Sont tout heureux et dansent la polka

Quand c’est fini, voila qu’ils recommencent
Veulent profiter d’la fête et s’aimer
Faut reconnaître qu’ils en ont de la chance
Demain matin, il faudra travailler

C’est merveilleux, en ce joli dimanche
C’est la fête où les filles et les gars
Comme les oiseaux qui gazouillent sur les branches
Sont tout heureux et dansent la polka

Sur l’herbe verte, gentiment ils roucoulent
Coquettes, les filles se font désirer
Comme le temps passe et que les heures coulent
Faut s’décider et prendre un cavalier

C’est merveilleux, en ce joli dimanche
C’est la fête où les filles et les gars
Comme les oiseaux qui gazouillent sur les branches
Sont tout heureux et dansent la polka

La fête bat son plein, c’est le bon moment
Et l’on entend le pas d‘la bourrée
Cette’ vieille danse qu’ils tournent amoureusement
C’est à regret qu’ils devront se quitter

C’est merveilleux, en ce joli dimanche
C’est la fête où les filles et les gars
Comme les oiseaux qui gazouillent sur les branches
Sont tout heureux et dansent la polka