Une soirée à Saint-Germain des près
Auteur compositeur : Patrice Pertuit
Chant , clip et mixage : Patricia D
Faut pas s'en faire, j'vous l'assure, m'sieur l'commissaire.
Y'a pas d'affaire, vous verrez que tout est clair.
Je vais vous raconter tout ce qui s'est passé dans une soirée branchée à Saint Germain des Prés.
Les invités sont entrés bien habillés, costumes trois pièces, jolies robes de très bon goût.
Les tables étaient servies et les places choisies pour qu'ils dînent entre amis jusqu'au bout de la nuit.
La salle donnait sur une scène de cabaret où l'on offrait des spectacles improvisés.
On servit les entrées sur des p'tits canapés le tout accompagné d'un gentil beaujolais.
Buvons, buvons, profitons de la soirée. Mangeons, mangeons de ces plats biens préparés.
Puis suivirent les pâtés de bons fois gras truffés, puis les saumons fumés, le tout bien arrosé.
Buvons, buvons, profitons de la soirée. Mangeons, mangeons de ces plats biens préparés.
Un spectacle fut donné quand on servi l'gibier aux convives éméchés qui voulaient s'amuser.
Chantons, dansons, nous sommes des joyeux lurons. Rions, jouons, un peu plus que de raison.
Des artistes en tutu, d'autres plus dévêtus, en montrèrent un peu plus que ça n'était prévu.
Tous nus, toutes nues, ils chantèrent des airs connus. Tous nus, toutes nues, ils dansèrent sans retenue.
Trois personnes invitées, plus ou moins enivrées, décidèrent de monter sur la scène pour danser.
Tout nu, tout nu, ils furent vite dévêtus. Tout nu, tout nu, ils n'auraient peut-être pas dû.
Car leurs femmes en colère et pour dire pas très fières qu'ils montrent leur derrière leurs apprirent les manières.
Elles leurs jetèrent les assiettes et puis les verres. Un peu sévères, c'est comme ça qu'elles se vengèrent.
Les artistes apeurés par les femmes énervées et les trois invités s'enfuirent dénudés.
Fuyons, fuyons, sauvons nous ou nous mourrons. Courons, courons, aussi vite que nous pourrons.
Pour que revienne le calme, pour éviter le drame, pour que cessent les larmes, j'en appelle les gendarmes.
Avez-vous vu, dans la rue, des inconnus qui courent tout nu car nous les avons perdus.
On les a retrouvés, ils n'ont pas leurs papiers. Veuillez vous déplacer pour les identifier.
Voilà pourquoi ma soirée finit comme ça. Voilà pourquoi je vous ai raconté ça.
Vive la maréchaussée, vive les sans papiers. Quelle jolie fin d'soirée, j'me suis bien amusé.
Vive la maréchaussée, vive les sans papiers. Quelle jolie fin d'soirée à Saint Germains des Prés.
La la, la la , quelle soirée j'ai vécue là. La la, la la , quelle ambiance il y avait là...
Copyright © 2002 PERTUIT Patrice.
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