Je demande congé au vent
Texte et illustrations vidéo : Patrice Merelle
Musique : Sylvestre Paris
Mixage : Bernard Palais
Chant et clip : Patricia D
Sur les routes d’une solitude quête,
Comme d’anciennes fêtes pastorales,
Je demande congé au vent, là où vous êtes
D’une rencontre familière et animale.
L’hiver se déshabille de sa clarté monotone
Pour laisser fondre son cœur de glace,
La lumière des premiers jours tonne
Sur les anciennes ombres de nos faces.
Oh silence inhabituel du givre de saison,
Qui parfume et entête notre oraison ;
Reverdissent à nouveau nos prairies endormies,
Fleurissent les premiers crocus qui se délient.
Je scrute les premiers rayons chaleureux
Du roi moqueur dans l’humidité du jour,
Sentir les parfums, les éthers bienheureux,
De l’air, de la terre du feu et de l’eau, tour à tour.
Et d’une rivière qui s’écoule, goûter à ses lèvres,
La puissance de l’essence chimérique,
Oh réjouissance qui illumine ma fièvre,
Vivant ici même, vivant et si lyrique,
D’un nouveau jour du cycle de la vie,
Pareille à la force d'un homme,
La nature se pare de son éternel baume,
Liberté, je te cède ma place et mon lit!
Sur les routes d’une solitude quête,
Comme d’anciennes fêtes pastorales,
Je demande congé au vent, là où vous êtes
D’une rencontre familière et animale.
Sur les routes d’une solitude quête,
Je demande congé au vent, là où vous êtes !
© Patrice Merelle 18-01-2014
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